Dans le monde entier, il existe des histoires ou des anecdotes décrivant des individus qui se retrouvent, presque miraculeusement, dans des endroits qui ne leur appartiennent tout simplement pas. Cela s’explique par le fait que le monde est rempli d'individus, de personnes et de races qui se retrouvent énigmatiquement dans les lieux qu'ils occupent actuellement l'intelligence de mesurer l'importance des conséquences de leurs actes dans l'espace et le temps.
Quand tout semble se passer comme par miracle, même les victimes ne méritent pas la compassion des survivants et ce n'est pas parce que le monde est plein de méchants mais parce qu'il y a un aspect fataliste qui prend ses racines dans les concepts philosophiques de la victime. Cet aspect du fatalisme constitue pour la victime une base solide de la réalité à travers laquelle ils regarderont le monde. Le pire arrive lorsque l'individu commence à concevoir sa propre identité comme faisant partie de l'héritage des victimes de l'histoire. C'est surtout de cette façon que les victimes perdent la considération et le respect des gagnants.
Je suis sûr que nous avons tous connu une personne ivre qui a interrompu une discussion sérieuse avec des idées qui ne méritent pas notre considération. La personne ivre est toujours frustrée de voir que nous ne la respectons pas. Sommes-nous obligés de prêter attention aux idées venant d'une personne qui apparemment ne pense pas que ce soit des pensées qui sont assez sérieuses pour être dédiées à des moments où le cerveau est sobre ?
En Afrique, il existe de nombreuses histoires qui exposent les problèmes d'identité, c'est-à-dire le conflit entre l'identité que nous créons et celle que la nature nous donne. La première histoire est celle d'un groupe de poulets, fatigués de perdre leurs poussins